Partager l'article
Facebook
Twitter
LinkedIn

Comment fonctionne le ionogramme sanguin ? Les normes, interets et interpretations des resultats

Vous venez de faire une pose de diagnostic ou l’organisation d’un traitement, vous savez sûrement ce qu’est un ionogramme sanguin ou du moins en partie. C’est un outil d’examen du sang utilisé dans différentes situations. En effet, cette technique permet de faire une évaluation de plusieurs organes du corps. Sa mise en pratique respecte plusieurs normes qu’il convient de savoir, car c’est à partir de là que toute interprétation sur votre santé se base, d’où son autre appellation « les normes iono ». Voici ce qu’il vous faut savoir.

Qu’est-ce qu’un test d’ionogramme sanguin ?

Dans un test sanguin médical, cela signifie que la mesure des électrolytes du corps a été obtenue en examinant leur concentration dans la partie sérique du sang (la partie liquide claire qui ne contient pas de globules rouges — les globules rouges sont séparés). Parfois, le sérum est le meilleur endroit pour mesurer les valeurs, et certains électrolytes en font partie.

Aussi, un test sanguin qui mesure les principaux électrolytes du corps (sodium, potassium, chlorure et bicarbonate) peut être utilisé pour évaluer les symptômes des maladies cardiaques et surveiller l’efficacité des traitements contre l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque et les maladies du foie et des reins.

Reconnaître les niveaux d’acide et les niveaux de base : les normes Bicarbonate (HCO3 —)

À l’aide du bicarbonate de sodium, l’on peut évaluer la manière dont le corps élimine les ions H+. Ceci permet aux organes d’avoir une réserve alcaline excessive ou insuffisante. Dans les deux cas, il faut au corps un équilibre du pH.

Un faible pH indique une acidité tandis que son excès dénote l’alcalinité. En quoi est-ce important pour les organes vitaux ? En fait, l’acidité aggrave plusieurs maladies, notamment les pathologies auto-immunes et chroniques. À l’inverse, l’alcalinité est connue pour accentuer la protection du corps.

À partir des résultats relatifs aux normes bicarbonate de 23 à 29 mmol/L, un infirmier peut faire les interprétations suivantes. Si le bicarbonate de sodium est haut, voici les cas de figure : insuffisance respiratoire chronique, alcaloses métaboliques avec perte de liquide. Si le bicarbonate est faible, l’on peut identifier une hyperventilation chronique, une acidocétose, une acidose lactique, une insuffisance rénale, une intoxication, etc.

Les niveaux de tension artérielle (Pb) et le volume sanguin : les normes Chlore (cl — )

Les normes chlores montrent les différents états dans le sang, notamment la tension et le volume, avec la référence 98 à 106 mmol/L. Une composition de chlore excessive (ou hyperchlorémie) révèle un manque d’eau dans la digestion, une sudation, etc.

Une manque du taux de chlore, ou d’hypochlorémie, provoque un manque de sodium, une hyponatrémie de dilution, etc.

Connaître la fonction des nerfs du cœur et du corps : les normes Potassium (K)

Les normes de potassium de 3,5 à 5 mmol/L contiennent des informations importantes sur les nerfs du corps et du cœur.

Un manque de potassium peut faire apparaitre une malnutrition, des problèmes digestifs avec déshydratation, hyperglycémie.

Un surplus de potassium engendre un excès d’apport nutritif, une insuffisance rénale, etc.

Dans un faible potassium (ou hypokaliémie) ou dans son excès (ou hyperkaliémie), les effets se répercutent directement dans le cœur, les risques d’arrêt cardiaque sont considérables.

Reconnaître le fonctionnement des muscles et des nerfs, les normes Sodium (Na)

Les normes de sodium 133 à 143 mmol/L s’associent aux fonctionnements musculaires et nerveux.

Faibles, elles impliquent un manque de sodium, une consommation d’eau excessive qui peut provoquer une insuffisance cardiaque, rénale, hépatique, etc.

Excessives, elles impliquent une déshydratation, la pratique excessive d’un traitement, etc.